Comment faire du monocycle tout terrain

Ces dernières années, le monocyclisme est revenu en force en tant que sport populaire. Des pros du monocyclisme sur les places des villes aux petits enfants qui se promènent dans leur quartier, le monocyclisme est apparu rapidement dans des endroits inattendus. Et il était inévitable qu’il se déplace également vers la dernière frontière – la sensation de monocyclisme hors route (ORU). Si vous souhaitez abandonner le monocyclisme sur surface pavée ou le monocycle avec guidon, cet article vous aidera à vous lancer dans le monocyclisme tout-terrain, un sport stimulant qui exige agilité, équilibre et force.

Cet article fournit quelques conseils sur le monocyclisme hors route. Il suppose que vous connaissez déjà les bases du monocyclisme. Notez que le monocyclisme tout terrain est également connu sous le nom de monocyclisme de montagne (MUni), ou monocyclisme sur terrain accidenté et est complètement différent du monocycle à roue libre.

Étape 1

Comprenez ce qui est en jeu. Le monocyclisme tout-terrain consiste à quitter les zones pavées et les routes revêtues pour s’aventurer sur des sentiers de terre ou de rochers. Si vous ne voulez pas trop vous éloigner de chez vous, vous pouvez utiliser les parcs et les sentiers locaux. Vous pouvez également emporter la tente, un sac à dos, votre monocycle et partir à la campagne pour vivre une véritable expérience d’évasion et d’isolement.

La force du tronc et l’équilibre sont essentiels à la pratique du monocyclisme, sur toutes les surfaces. Vous devrez être fort, agile et avoir un bon sens de l’équilibre.

C’est une très bonne idée d’essayer de participer à un atelier dirigé par des professionnels du monocyclisme tout-terrain. Ils seront en mesure d’observer votre technique (ou son absence) et de vous remettre dans le droit chemin. Recherchez les clubs locaux, les groupes ou les équipes universitaires pour trouver des cours possibles le week-end.

Étape 2

Assurez-vous d’avoir un monocycle tout-terrain adapté. Les monocycles tout-terrain ou les monocycles de montagne sont différents de leurs cousins de la ville. Le monocycle off-road aura des pneus similaires à ceux des vélos de montagne (plus larges et cagneux), avec la capacité d’affronter tous les terrains. En outre, les monocycles tout-terrain ont tendance à avoir des selles plus rigides, des moyeux plus légers et plus grands et des cadres robustes. Il existe également d’autres caractéristiques possibles (comme les freins sur jante), dont votre détaillant pourra vous convaincre de l’intérêt.

Rassemblez tout l’équipement de sécurité avant même de commencer. Portez toujours votre casque, vos coudières et vos protège-tibias !

Étape 3

Commencez doucement. Les terrains accidentés sont déjà assez difficiles sur un vélo. Sur un monocycle, cela va vous sembler difficile au début, alors attendez-vous à progresser lentement. Une bonne approche du tout-terrain pour la première fois est d’essayer l’herbe, puis de passer progressivement à un terrain plus rugueux.

Commencez par vous entraîner sur l’herbe. Elle offre une résistance et quelques bosses pour vous habituer à ne plus être sur des zones pavées. Et si vous tombez, c’est généralement bon pour vos os.

Étape 4

Commencez à chercher des pistes dans votre région. À ce stade, il est préférable de rester près de chez vous, car vous apprécierez la possibilité de faire un saut à la maison et de refaire le plein d’énergie dans le confort. Un certain nombre de pays, tels que les États-Unis, le Canada et la Nouvelle-Zélande, disposent de répertoires en ligne de pistes adaptées au monocyclisme tout-terrain ou de montagne. Les terrains hors route peuvent être des pistes de terre, des sentiers de randonnée, des pistes de feu, des pistes de VTT ou des chemins tracés par des animaux comme les cerfs, les chèvres ou les moutons.

Commencez par trouver des pistes de terre plates. Essayez d’en trouver un qui n’a pas d’affleurements rocheux ou de nids de poule. Plus il est lisse au départ, mieux c’est. L’idée est simplement de s’habituer à la sensation du monocyclisme sur la terre et les petites bosses à ce stade. Roulez aussi droit que possible, aussi lentement que vous le souhaitez pour vous sentir en confiance.

Passez ensuite à un chemin plus bosselé, parsemé de cailloux ou de petites pierres.

Restez concentré à tout moment. Apprenez à lire la piste qui se dessine devant vous afin de savoir ce qu’il faut éviter – cela vient avec la pratique et l’expérience.

Étape 5

Gardez une main ferme sous le siège pendant que vous apprenez à rouler sur chaque nouvelle texture. Cela peut vous aider à contrôler un peu plus le processus, ainsi qu’à exercer une plus grande force sur la pédale avant. Gardez votre derrière à environ un centimètre à un centimètre du siège.

Continuez à vous entraîner jusqu’à ce que vous puissiez non seulement faire du monocycle sur un terrain accidenté, mais aussi vous sentir confiant dans votre capacité à récupérer après avoir passé sur des bosses, plutôt que de basculer.

Étape 6

Une fois que vous êtes sûr de pouvoir rouler et récupérer sur une piste plate et rocheuse, vous êtes prêt à vous attaquer aux pentes et aux déclins. Celles-ci comportent leur propre lot de dangers pour le monocycliste hors route novice.

Pour commencer, recherchez des collines basses et en pente douce. Comme pour la première fois que vous essayez un terrain accidenté, essayez de trouver une pente douce pour commencer.

Montez la colline à différentes vitesses. Commencez lentement, puis augmentez progressivement la vitesse jusqu’à ce que vous vous sentiez à l’aise pour monter la colline assez rapidement. Tirez le siège vers le haut en montant la colline, ce qui vous donnera une force supplémentaire pour grimper – vous devrez peut-être continuer à vous entraîner pour vous sentir à l’aise en utilisant un seul bras pour vous équilibrer.

Augmentez progressivement la pente et essayez les différentes vitesses. Notez que le saut de lapin peut être une source d’aide lorsque vous grimpez plus haut sur des pentes plus raides.

Pratiquez les déclivités. Ce n’est pas aussi difficile que de monter une pente, mais la vitesse signifie qu’il y a une plus grande probabilité de tomber sur un long chemin et de se blesser considérablement. De plus, descendre une pente demande beaucoup de force dans les jambes et la poignée, pour ralentir la vitesse du monocycle.

Tenez le siège lorsque vous descendez une pente. Vous devrez être capable de remonter suffisamment le siège pour exercer une pression sur les pédales vers l’arrière afin de ralentir. Comme avec un vélo, il est beaucoup plus difficile de rouler lentement en descente que de rouler vite. Pliez vos genoux vers l’intérieur, car cela vous permet de serrer vos jambes et d’exercer une pression sur le siège.

Concentrez-vous pour garder vos pieds sur les pédales lorsque vous descendez une pente, car les bosses risquent de vous déséquilibrer. Il est bon de s’entraîner à rouler avec un seul pied pour s’habituer à l’équilibre requis au cas où un pied s’envolerait.

Encore une fois, les techniques de saut de lapin peuvent vous aider, ou l’utilisation de la technique du « switchback » sur les terrains plus raides et glissants. Une fois que vous avez maîtrisé la descente, vous êtes prêt à participer aux courses de défi MUni !

Si la pente est trop raide, descendez et marchez jusqu’à ce que vous vous sentiez à nouveau plus sûr de vous. C’est mieux que d’avoir un accident.

Étape 7

Continuez à vous entraîner. Comme pour tout apprentissage, la pratique est essentielle – aucun article, aucun professeur, aucune théorie ne peut vous apprendre la mémoire musculaire. Vous devez simplement vous lancer et apprendre en essayant, encore et encore.

Défiez votre copain de VTT dans une course lorsque vous êtes très confiant. Il s’agit d’un excellent test de force et d’habileté lorsque vous êtes prêt à le faire, car il est hors de question que le VTT vous batte !

Conseils

  • Une randonnée typique de 10 à 15 kilomètres sur un sentier de montagne hors route prendra environ 2 à 3 heures à un bon monocycliste. Cela inclut les changements d’altitude. 
  • Essayez d’apprendre avec un ami, ou au moins avec quelqu’un qui pourra vous aider si les choses tournent mal.
  • C’est un moyen fantastique de se mettre en forme et de développer sa force. C’est aussi une excellente excuse pour se retrouver entre copains le temps d’un week-end.Afficher plus de conseils

Avertissements

  • C’est un sport très exigeant physiquement. Si vous n’avez pas une force suffisante, vous devrez vous renforcer avant de vous lancer dans le monocyclisme tout-terrain, surtout pour les expériences éloignées.
  • Protégez-vous correctement ; montez avec des coudières, des protège-tibias et un casque. Certaines personnes aiment aussi les protège-poignets, mais c’est à vous de voir. Vous pouvez aussi consulter notre article sur comment rouler en monocycle en toute sécurtié.
Retour en haut